Attentat avorté aux Champs-Elysées: l’attaquant était fiché pour islamisme radical

Un homme de 31 ans, islamiste radicalisé, a foncé lundi avec sa voiture chargée d’une bonbonne de gaz et d’armes sur des gendarmes sur les Champs-Élysées à Paris, sans faire de blessé, avant de mourir dans cet attentat raté, près de deux semaines après une attaque jihadiste à Notre-Dame.

L’attaque, qui n’a pas été revendiquée jusqu’ici, est survenue peu avant 14H00 GMT au coeur du Paris touristique, deux mois après l’assassinat d’un policier par un jihadiste, abattu par les forces de l’ordre, sur cette même avenue emblématique de la capitale française. Depuis janvier 2015, la France est visée par une vague d’attentats qui a fait, au total, 239 morts.

Issu d’une famille salafiste, l’auteur, qui n’avait jamais été condamné, était fiché S (pour Sûreté de l’Etat) depuis 2015 pour son appartenance à la "mouvance islamiste radicale", a-t-on appris de sources concordantes.

"Une nouvelle fois, les forces de sécurité en France ont été visées", a déploré le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, évoquant une "tentative d’attentat".

Une bonbonne de gaz, une kalachnikov, deux armes de poing et un important stock de munitions ont été retrouvés dans le véhicule de l’assaillant. Il y avait de quoi "éventuellement faire sauter cette voiture", a indiqué le ministre. Un mode opératoire et une cible préconisés par les jihadistes.

La berline s’est embrasée lors de la collision avec le fourgon des gendarmes. Ces derniers ont ensuite "extrait l’individu" de la voiture, a indiqué le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Pierre-Henry Brandet.

Une opération de déminage a d’abord été menée sur les lieux des faits avant que les secours ne prennent en charge l’homme grièvement blessé, vêtu d’un short gris. Il a succombé peu de temps après, ont expliqué des sources policières sans préciser les causes de la mort.

Avec AFP

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