De nombreux otages étrangers ont été exécutés "d’une balle dans la tête" par leurs ravisseurs, a affirmé le Premier ministre algérien.
Sur les 37 étrangers tués, sept sont encore non identifiés, a précisé le Premier ministre, faisant savoir que 5 étrangers sont toujours portés disparus. De même, 29 terroristes ont été tués et 3 autres capturés, a-t-il poursuivi.
M. Sellal n’a pas donné de précision quant à la nationalité des victimes. Mais parmi les étrangers confirmés morts par leurs pays figurent un Français, un Américain, deux Roumains, trois Britanniques, six Philippins et sept Japonais. Le site employait 790 ouvriers dont 134 expatriés.
Des militaires algériens ont aussi été blessés lors de l’assaut donné par les unités spéciales de l’armée algérienne pour libérer les otages.
Selon des témoignages de rescapés algériens, les assaillants ont reçu l’aide de personnes sur place. "Ils avaient des complicités à l’intérieur car ils connaissaient les chambres des expatriés et tous les détails sur le fonctionnement de la base", a dit l’un d’eux, Riad. "Vous, Algériens et musulmans, n’avez rien à craindre: nous cherchons les chrétiens qui tuent nos frères au Mali et en Afghanistan pour piller nos richesses", ont crié les islamistes armés aux employés algériens.
Le groupe islamiste avait demandé "la suspension immédiate" de l’intervention au Mali et la libération d’islamistes. Sur le site, que le chef des ravisseurs avait menacé de faire exploser, des opérations de déminage étaient en cours, alors que le redémarrage de l’unité de production pourrait se faire cette semaine.