Après les musulmans, Donald Trump fustige Paris et Londres, et leurs quartiers « radicalisés »

Malgré la polémique suscitée par ses propos sur les musulmans, qu’il souhaite interdire d’entrée aux Etats-Unis, Donald Trump s’est attaqué aux villes de Paris et Londres, où, selon lui, des quartiers sont si « radicalisés » que la police n’ose plus y mettre les pieds.

Le tollé suscité par ses propos sur les musulmans ne l’a visiblement pas refroidi. Après avoir déclaré, lundi, que les musulmans devaient être interdits d’entrer sur le territoire américain, ce qui lui a valu un flot de critiques du monde entier, Donald Trump a signé une nouvelle provocation, mardi, en s’en prenant à Paris et Londres au micro de la télévision américaine MSNBC.

Des quartiers où la police "refuse d’aller"

Le candidat à la primaire républicaine en vue de la présidentielle américaine de 2016, qui caracole en tête des sondages, a ainsi déclaré que des quartiers des capitales française et britannique étaient "radicalisés", au point que la police n’ose plus y aller.

"Paris n’est plus la ville sûre qu’elle était. Il y a des quartiers dans Paris qui sont si radicalisés, où la police refuse d’aller. Ils sont terrifiés", a lancé Donald Trump, sans préciser de quels quartiers de la capitale il s’agit. Et d’ajouter: "Il y a des quartiers à Londres et ailleurs qui sont si radicalisés que les policiers y craignent pour leurs propres vies".

Le maire de Londres dénonce une "idiotie totale"

Une nouvelle sortie aux airs de provocation, qui n’a pas manqué de faire réagir le maire de Londres, Boris Johnson, qui a qualifié les propos du magnat de l’immobilier d’"idiotie totale" et de "ridicules". "La seule raison pour laquelle j’éviterais certains quartiers de New York est le risque réel d’y tomber sur Donald Trump", a par ailleurs indiqué Boris Johnson, non sans se moquer du candidat républicain.

De son côté, la police londonienne, le Metropolitan Police Service, a estimé que Donald Trump n’"aurait pas pu se tromper davantage", rapporte le Guardian. En temps normal, nous n’aurions pas accordé de réponse à de tels commentaires, toutefois, nous pensons qu’il est important de dire aux Londoniens que Donald Trump ne pourrait pas se tromper davantage", a ainsi déclaré la police.

Tollé général

Avec ses récents propos sur les musulmans, le candidat républicain s’est attiré les foudres du monde entier. De Washington au Caire en passant par Paris et l’ONU, la suggestion d’une discrimination religieuse à l’immigration a rappelé les pires heures de l’Amérique et suscité des communiqués ou déclarations scandalisées.

La Maison Blanche est sortie de sa réserve habituelle pour enjoindre le parti républicain à couper ses liens avec "un aboyeur de foire" pour ne pas se laisser entraîner "dans les poubelles de l’histoire".

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