Amende confirmée pour Jean-Marie Le Pen après ses propos sur les chambres à gaz

L’ancien dirigeant de l’extrême droite française Jean-Marie Le Pen a vu son amende de 30.000 euros confirmée mercredi en appel pour avoir de nouveau qualifié les chambres à gaz de "détail" de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, en avril 2015.

La cour d’appel de Paris a de nouveau reconnu coupable de contestation de crime contre l’humanité le président d’honneur du parti Front national, âgé de 88 ans.

Jean-Marie Le Pen avait en outre été condamné à verser au total 10.001 euros de dommages et intérêts à trois associations parties civiles.

M. Le Pen avait déjà été condamné à deux reprises par la justice française pour ces propos, tenus pour la première fois en 1987.

Condamnés par sa fille Marine, qui lui a succédé à la tête du FN, ces propos avaient, entre autres, entraîné la suspension – ensuite annulée par la justice – de Jean-Marie Le Pen du parti qu’il a longtemps incarné, puis son exclusion.

Le 2 avril 2015, à un journaliste qui lui demandait s’il regrettait d’avoir qualifié les chambres à gaz de "détail", Jean-Marie Le Pen avait répondu: "Pas du tout. Ce que j’ai dit correspondait à ma pensée que les chambres à gaz étaient un détail de l’histoire de la guerre, à moins d’admettre que ce soit la guerre qui soit un détail des chambres à gaz".

Avec AFP

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite