Algérie: un célèbre magnat, objet d’un mandat d’arrêt, menace de faire « des révélations »

Le célèbre homme d’affaires algérien Issad Rebrab a assuré, mardi soir, qu’il risque d’être arrêté dès son retour au pays, à l’instigation du régime qui chercherait à "le faire taire".

"La rumeur est fondée. On cherche à me faire taire. Mais je ne vais pas me taire. Au lieu de prendre conscience de la gravité des choses, ils agissent ainsi", a assuré l’homme le plus riche d’Algérie dans une interview au site TSA.

M. Rebrab, à qui on attribue des liens étroits avec l’ancien patron des services secrets, le général Toufik, a indiqué se trouver actuellement au Brésil "au moins jusqu’au 16 octobre", soulignant que s’il n’a pas "d’assurances", il va retarder son retour.

"J’ai encore d’autres révélations à faire. Le peuple algérien connaîtra la vérité. Ils sont dans leur tort. Ils ne veulent pas entendre parler des choses vraies. Ils veulent que tout le monde les caresse dans le sens du poil", a-t-il lancé.

Il a appelé à ne pas "les laisser détruire davantage" le pays, accusant "les gouvernants actuels" d’essayer "de faire taire tous ceux qui critiquent, qui parlent et posent des questions légitimes sur l’avenir de notre pays".

A la tête de "Cevital", le plus grand conglomérat algérien avec un chiffre d’affaires de 4 milliards de dollars (agroalimentaire, grande distribution, industrie et services), Issad Rebrab est la cible du clan Bouteflika depuis l’éviction du fameux général Toufik, avec qui il était en proximité depuis les années 1990.

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