Algérie: sept « terroristes » abattus à la frontière tunisienne

Sept hommes armés ont été abattus, jeudi dernier, dans une opération de l’armée algérienne à la frontière avec la Tunisie, rapporte samedi la presse locale.

Les "terroristes", en provenance de la région tunisienne de Kasserine, tentaient de s’infiltrer dans le territoire algérien à partir de la frontière commune, où prolifèrent les groupes extrémistes depuis l’été dernier, en particulier dans le mont Châaambi, précise-t-on de même source.

Cette opération intervenait au lendemain d’une campagne antiterroriste d’envergure dans le grand désert du sud algérien, à la frontière malienne, plus précisément dans la zone de Tinzaouatine, à 550 km au sud de Tamanrasset, chef-lieu de cette wilaya distante de près de 2.000 km de la capitale.

La traque des groupes armés s’est soldée par l’élimination de 10 combattants, certains de nationalités étrangères, selon un bilan publié mardi dernier par le ministère algérien de la Défense nationale qui fait état de la saisie d’un important arsenal de guerre et de moyens de télécommunication sophistiqués.

Toujours dans le front sud, qui connaît une intense activité antiterroriste ces derniers jours, la presse locale avait rapporté la mort de deux combattants d’Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) dans la région de Tindouf (sud-ouest) et l’arrestation de cinq autres, dont des ressortissants étrangers.

Au niveau du désert de la Tadrart, dans la wilaya d’Illizi, distante de 1.850 km d’Alger, l’armée avait intercepté, peu auparavant, un convoi de 6 véhicules transportant 20 hommes lourdement armés en provenance de la Libye.

Fin février dernier, les unités en action dans la même zone avaient saisi une quarantaine de roquettes de type Katioucha et de missiles anti-aériens Strela, destinés aux groupes armés dans le nord du Mali.

Quelque 48 heures après l’élection présidentielle du 17 avril, 11 militaires algériens avaient été tués dans un guet-apens tendu par un important groupe armé dans la commune d’Iboudraren, proche de la ville de Tizi Ouzou (nord-est), un autre front où s’activent les groupes armés.

Il s’agissait de la plus lourde perte enregistrée depuis très longtemps par l’armée algérienne, qui avait lancé une contre-offensive d’ampleur à la recherche des auteurs de cette attaque revendiquée par Aqmi.

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