"Cela fait plus de deux ans qu’on observe des grèves cycliques. A ce jour, aucun appel au dialogue ne nous a été lancé. C’est du mépris. De plus, à chaque fois qu’on appelle à une grève, la tutelle nous oppose menaces et intimidations", souligne Ali Yahia, porte-parole du Conseil national du secteur des communes (Cnsc), qui a appelé à ce débrayage.
"La grève reste le seul moyen pour maintenir la pression sur les autorités et arracher les droits des travailleurs", soutient Ali Yahia, dont les propos ont été rapportés par le quotidien "Le Jour d’Algérie".
Les travailleurs communaux, au nombre de 500.000, réclament un statut particulier, l’activation du régime indemnitaire avec effet rétroactif à partir de 2008, l’intégration des agents contractuels et vacataires dans leurs postes actuels, la révision du statut particulier des corps communs et le respect des libertés syndicales.