Algérie: la balance commerciale enregistre un déficit de 4,32 milliards de dollars durant les 4 premiers mois 2015

La balance commerciale de l’Algérie s’est installée, durant les quatre premiers mois de l’année 2015, dans une spirale déficitaire à cause du tassement des recettes pétrolières, après plusieurs années d’excédents confortables.

La balance commerciale de l’Algérie s’est installée, durant les quatre premiers mois de l’année 2015, dans une spirale déficitaire à cause du tassement des recettes pétrolières, après plusieurs années d’excédents confortables.

Le déficit du commerce extérieur algérien s’est établi à 4,32 milliards de dollars à fin avril dernier, selon les chiffres du Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis), relevant des Douanes algériennes.

Au cours des deux dernières années, l’Algérie a vu son excédent commercial extérieur s’effriter sous l’effet de la baisse des recettes des hydrocarbures et la frénésie des importations, qui ont franchi la barre des 60 milliards de dollars l’année dernière.

En 2012, la balance commerciale du pays, qui se base essentiellement sur les revenus du pétrole et du gaz, a atteint 20,2 milliards de dollars, avant de tomber à 9,3 milliards en 2013 et 4,6 milliards en 2014.

Durant les quatre premiers mois de 2015, les exportations de l’Algérie, constituées à 94 % d’hydrocarbures, se sont élevées à 17,73 milliards de dollars, contre 22,72 milliards un an plus tôt, soit une baisse de 41 %, d’après les statistiques du Cnis.

Des experts algériens pronostiquent que dans le scénario idéal où le baril s’établirait en moyenne à 70 dollars en 2015, soit une perte de 30 dollars par baril, le pays risque alors d’enregistrer une perte de 18 milliards de dollars sur l’année, soit 50 millions de dollars par jour.

Alors qu’elles se sont longtemps maintenues au-dessus de 60 milliards de dollars, les recettes tirées du pétrole et du gaz devraient, dans ce cas de figure, baisser à 40 milliards en 2015.

D’après le Fonds monétaire international (FMI), le pays a besoin d’un baril de plus de 110 dollars pour maintenir ses équilibres budgétaires et préserver sa position financière extérieure, désormais dans une situation critique.

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