Algérie : deux officiers syriens et un tunisien décédés suite à l’attentat contre l’Académie militaire Cherchell

Algérie : deux officiers syriens et un tunisien décédés suite à l
Deux officiers syriens figurent parmi les 18 morts du double attentat suicide perpétré vendredi contre l’Académie militaire de Cherchell, à une centaine de kilomètres à l’ouest d’Alger, a-t-on appris dimanche de source diplomatique.

Il s’agit "des lieutenants-colonels de l’armée de terre Ahmad Ahmad, originaire de la ville côtière du nord syrien de Lattaquieh, et Anouar Saad, de la ville du centre syrien de Hama", selon cette source qui a requis l’anonymat. Les deux officiers étaient arrivés le 8 août pour une formation d’une année au sein de cette prestigieuse académie qui reçoit nombre d’étrangers.

Tunis a annoncé samedi qu’un de ses officiers, le commandant tunisien Béchir Ouerghi, avait également été tué. Dans le cadre des échanges de formation et de recyclage des cadres entre les écoles d’état-major tunisienne et algérienne, l’officier tunisien disparu suivait les cours au sein de l’Académie Cherchell depuis le 5 août 2011 pour une durée d’une année.

Les corps des deux Syriens n’ont pas encore été rapatriés. "Il y a espoir que cela puisse se faire aujourd’hui (dimanche)", selon ce diplomate qui a requis l’anonymat.

Dimanche, le ministère algérien de la Défense a établi à 18 morts, dont deux civils, et 26 blessés le bilan du double attentat perpétré à la rupture du jeûne de vendredi. Mais il n’a fourni aucune indication sur le nombre d’étrangers parmi les victimes.

Dans un texte parvenu à l’AFP à Rabat via l’internet, Aqmi "revendique les deux opérations martyres" (suicidaires) à travers lesquelles "les combattants ont visé le coeur de l’institution militaire algérienne de Cherchell", à une centaine de kilomètres à l’ouest d’Alger.

Deux kamikazes, dont l’un à moto, se sont fait exploser vendredi à quelques secondes d’intervalle devant l’entrée du mess des officiers de l’école militaire. Il s’agit de l’attentat le plus meurtrier commis cette année et le plus sanglant depuis dix ans.

Depuis le début du ramadan début août, des islamistes ont multiplié les attentats à l’est d’Alger, particulièrement en Kabylie, ciblant à chaque fois les représentants des forces de l’ordre.

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