Algérie: Plusieurs wilayas touchées par la fièvre aphteuse

Des foyers de la fièvre aphteuse ont été recensés dans plusieurs wilayas de l’Algérie, a annoncé le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdeslam Chelghoum.

"Le nombre de foyers confirmés est de quatre. On a des suspicions sur l’existence d’autres cas. On a pris des échantillons qu’on a envoyés au laboratoire", a expliqué le ministre dans une déclaration à la presse.

Les wilayas touchées sont Médéa, Relizane, Bordj Bou Arreridj et Sétif, a précisé M. Chelghoum, alors que les médias évoquent des foyers de cette maladie dans d’autres régions.

C’est le cas du journal +El Khabar+ qui a parlé de certains cas dans la wilaya de Tizi Ouzou en Kabylie.

Pour limiter sa propagation, le ministre a cité la décision de suspension de tout mouvement de cheptel entre les wilayas, notamment du sud vers le nord, faisant savoir qu’il s’agit d’une fièvre aphteuse de type A, apparue suite à un mouvement de cheptel à partir des frontières sud.

Le ministre a également annoncé le lancement à partir de lundi d’une campagne de vaccination.

Afin d’éviter la propagation de l’épidémie sur son territoire, la Tunisie voisine a déclaré l’état d’urgence sanitaire et décrété un certain nombre de mesures telles que la suspension de toute importation d’animaux, de produits carnés ou aliments pour animaux à partir de l’Algérie.

Pour sa part, la douane française a émis une alerte aux voyageurs transportant des denrées alimentaires en provenance d’Algérie. "Il est rappelé que l’importation de viande, de lait et de produits à base de viande ou de lait dans les bagages et les envois personnels est strictement prohibée quelle que soit la quantité transportée, ces produits étant des vecteurs potentiels de la fièvre aphteuse", a averti la douane française.

Ce n’est pas la première fois que le cheptel algérien soit frappé par cette maladie.

En juillet 2014, cette épidémie a contraint les services vétérinaires du pays à mener une campagne de mise en quarantaine ou d’abattage qui a concerné plusieurs régions.

Une année après, l’épizootie avait poussé les autorités à fermer les marchés à bestiaux et à interdire les mouvements de cheptels dans tous les coins du pays.

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