Algérie : Deux ans de prison pour un poème diffusé sur Facebook

Après la confirmation le 9 août dernier par une cour d’appel d’Alger d’une peine de deux ans de prison prononcée contre le journaliste Mohamed Tamalt pour avoir diffusé sur Facebook une vidéo accompagnée d’un poème jugé offensant à l’égard du président algérien Bouteflika, Human Rights Watch dénonce ce verdit et appelle les autorités algériennes à « invalider » cette décision de justice contre Tamalt.

« La liberté d’expression ne sera jamais garantie en Algérie tant qu’un poème mis en ligne sur Facebook risque de valoir deux ans de prison », a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch.

Mohamed Tamalt est en prison depuis son arrestation le 27 juin dernier, et selon des sources médiatiques serait dans un état de santé grave lié à une grève de la faim prolongée.

La police a arrêté Tamalt, journaliste indépendant qui possède double nationalité, algérienne et britannique, près du domicile de ses parents à Alger. Le 28 juin, il a été présenté au tribunal de première instance de Sidi Mhamed, à Alger, où un juge d’instruction a ordonné sa détention pour « offense au Président de la République » et « diffamation envers tout corps constitué ou toute autre institution publique ».

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