Algérie: 7 membres des forces de sécurité tués dans l’explosion d’une bombe

Sept membres des forces de sécurité algériennes ont été tués, samedi, dans l’explosion d’une bombe artisanale dans l’ouest du pays, indique mardi le ministère de la Défense nationale.

Trois soldats et quatre gardes communaux ont trouvé la mort dans cet attentat perpétré lors du passage d’un groupe de la garde communale renforcé par des militaires dans une commune de la région de Sidi Bel-Abbès, à 440 km à l’ouest d’Alger.

Il s’agit, à la fois, du plus lourd bilan parmi les services de sécurité et du premier incident du genre signalé depuis des années dans cette région du pays, puisque l’activité des groupes armés est plutôt concentrée dans les reliefs du nord-est (Kabylie), dans l’extrême-sud limitrophe du Mali et de la Libye, ainsi qu’à l’est du pays limitrophe de la Tunisie.

"Suite à l’explosion d’une bombe artisanale lors du passage d’un groupe de la garde communale renforcé par des éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) relevant du secteur opérationnel de Sidi Bel-Abbès/2ème Région militaire, samedi 12 juillet 2014 à 19h45, près d’Aïn Aïcha, commune de Sidi Chaïb, trois soldats et quatre gardes communaux sont tombés au champ d’honneur", a-t-on souligné dans le communiqué.

Le ministère de la Défense nationale a réitéré sa "détermination" à poursuivre ses opérations visant à "éliminer ces groupuscules terroristes et à assainir le pays de leurs actes abjects".

L’armée algérienne est engagée, depuis le début de l’année, dans des actions antiterroristes de grande envergure sur l’axe Boumerdés-Tizi Ouzou-Bouira (nord-est) et dans l’extrême-sud du pays sous l’emprise de l’insécurité au Mali et en Libye.

En mai dernier, une vaste opération de traque des groupes armés a été lancée à la frontière malienne, dans la région de Tamanrasset, à près de 2.000 km de la capitale, à la frontière malienne.

Pas moins de douze "terroristes" ont été éliminés dans cette offensive qui a permis la saisie de grandes quantités d’armes, dont des roquettes.

Deux jours après l’élection présidentielle du 17 avril dernier, l’armée algérienne allait subir sa plus lourde perte depuis des années, dans une attaque revendiquée par le réseau Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).

En effet, onze militaires ont été tués dans un guet-apens tendu par un important groupe armé dans la commune d’Iboudraren, proche de la ville de Tizi Ouzou.

Selon un décompte établi à partir des bilans fournis par le ministère de la Défense nationale, 59 "terroristes", qualificatif officiel donné aux combattants islamistes, ont été éliminés dans des opérations militaires depuis le début de l’année.

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