Le ministre algérien a parlé d’une relation "perfectible", qui peut évoluer "vers l’excellence", tout en reconnaissant des hauts et des bas.
"Cette relation est très chargée. Elle ne peut pas être banale", a-t-il souligné lors de son point de presse mensuel, aux côtés du ministre de la Communication Abdelkader Messahel.
Evoquant "l’incident regrettable" de la boutade du président Hollande le 16 décembre devant le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) à Paris, le ministre a noté qu’"à l’évidence il y avait de la part de notre partenaire une volonté de circonscrire l’incident".
François Hollande avait déclaré sur le ton de la plaisanterie que son ministre de l’Intérieur, Manuel Valls était rentré d’Algérie "sain et sauf", ajoutant "c’est déjà beaucoup".
L’Algérie, ancienne colonie française, avait jugé ces propos "regrettables", mais s’était dit "satisfaite" des "sincères regrets" exprimés par M.Hollande.