Agressions de policiers : Sarkozy réclame le retour des peines plancher
« Attaquer un représentant de la République, c’est attaquer la République », s’est insurgé l’ancien chef de l’Etat, dimanche soir sur TF1.
Source AFP
"Attaquer un représentant de la République, c’est attaquer la République", a-t-il argué. Interrogé sur l’opportunité d’évacuer la place de la République, il a répondu: "A l’évidence (…) la place de la République n’a pas à être occupée". "Le gouvernement donne le sentiment de l’impuissance, le sentiment d’une forme d’anarchie, une perte complète d’autorité", a-t-il déploré. "La France est au bord de la pénurie, on bloque des raffineries", a-t-il ajouté.
Une responsabilité financière
En outre, concernant les débordements en marge des manifestations, "il n’y a aucune raison que les contribuables français paient les conséquences des activités de ces casseurs, et je demande que les organisateurs déclarés de ces manifestations (…) en assument la responsabilité civile, c’est-à-dire la responsabilité financière". "Quand des vitrines de commerçants sont cassées, quand une voiture de police est brûlée, quand des dommages physiques sont faits sur des fonctionnaires ou des militaires ou des policiers, ce doit être, me semble-t-il, les organisateurs de ces manifestations qui doivent en assumer la responsabilité".
Nicolas Sarkozy a aussi souhaité "qu’on interdise préventivement et administrativement à un certain nombre de casseurs que l’on connaît, français et étrangers, de participer à ces manifestations". "Enfin, je propose une dernière chose : la dissolution immédiate de tous ces groupes d’ultra-gauche. Le gouvernement l’a fait pour les groupes d’extrême droite, pourquoi ne le fait-il pas pour les groupes d’ultra-gauche?" a-t-il demandé.