Accusé du harcèlement sexuel, le vice-président de l’Assemblée française démissionne

Le député écologiste français Denis Baupin, accusé de « harcèlement » et « agression sexuelle » par des élues de son camp, « conteste » ces accusations et a démissionné de la vice-présidence de l’Assemblée nationale pour « pouvoir assurer sa défense », a indiqué lundi son avocat dans un communiqué.

"Denis Baupin conteste fondamentalement l’idée de harcèlement sexuel et plus encore d’agression sexuelle, lesquels lui sont totalement étrangers", a assuré l’avocat selon lequel le député "envisage" de porter plainte pour diffamation.

Quatre élues, dont la porte-parole du parti Europe Ecologie-Les Verts, ont affirmé à plusieurs médias avoir été victimes de comportements déplacés.

Les témoignages diffusés lundi par France Inter et le site d’informations Mediapart portent sur des faits remontant jusqu’à la fin des années 1990 même si, soulignent les deux médias, aucune plainte n’a été déposée à ce jour.

"A la suite de sa mise en cause dans la presse, Monsieur Denis Baupin entend souligner que les allégations délictueuses, présentées comme prescrites, sont mensongères, diffamatoires et qu’elles ne reposent sur aucun fondement", peut-on lire dans un communiqué diffusé par son avocat.

"Monsieur Denis Baupin conteste fondamentalement l’idée de harcèlement sexuel et plus encore d’agression sexuelle, lesquels lui sont totalement étrangers", ajoute ce texte.

Sandrine Rousseau, porte-parole d’EELV (Ecologie), indique que Denis Baupin l’a "plaquée contre le mur en (la) tenant par la poitrine et à cherché à (l)’embrasser" en octobre 2011.

La députée Isabelle Attard rapporte de son côté avoir reçu des dizaines de SMS de l’intéressé entre 2012 et décembre 2013, quand elle a décidé de quitter EELV sur un désaccord politique. "C’était du harcèlement quasi quotidien de SMS provocateurs, salaces", témoigne-t-elle.

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