Accusé de favoritisme, Copé dénonce un « coup monté »
Le Point paru jeudi accuse Jean-François Copé d’avoir « sponsorisé avec l’argent de l’UMP » la société Bygmalion fondée par deux de ses proches, ce que le président de ce parti conteste, annonçant une plainte en « diffamation » contre l’hebdomadaire.
L’entreprise a été fondée en 2008 par Bastien Millot, qui fut directeur de cabinet de Jean-François Copé à Meaux et Guy Alvès, qui fut son chef de cabinet à Bercy. L’hebdomadaire rappelle que les comptes du principal parti d’opposition, qui a dû faire appel à ses sympathisants pour éponger les 11 millions manquants après l’invalidation des comptes du candidat Nicolas Sarkozy, sont dans le rouge, alors que ceux de Bygmalion jouissent d’une "santé florissante".
Copé : "C’est absolument immonde"
Jean-François Copé a "chargé maître Hervé Temime de porter plainte pour diffamation contre le Point et les deux auteurs de l’article, compte tenu des graves accusations portées à son encontre et qui ne reposent sur rien", a affirmé à l’AFP Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet du président de l’UMP. Interrogé par I-télé jeudi matin alors qu’il quittait Nantes où il avait tenu un meeting, Jean-François Copé a lancé : "c’est absolument immonde".
"C’est extrêmement grave, c’est un tissu de mensonges", a dit encore le député-maire de Meaux. Il met en cause le directeur de l’hebdomadaire Frantz-Olivier Giesbert "qui depuis des mois et des mois nous attaque, Nicolas Sarkozy comme moi-même, pour nous détruire".