"A cinq jours d’une élection qui peut tout changer en faisant de notre candidat François Hollande le prochain président de la République française", la dirigeante du PS a mené une attaque en règle contre le chef de l’Etat Nicolas Sarkozy, qui brigue un second quinquennat.
Le "travailler plus pour gagner plus" de sa campagne de 2007 s’est transformé en "chômer plus et toucher moins", a-t-elle accusé. Martine Aubry a aussi tourné en dérision "l’usine à promesses" du candidat UMP, lançant que "c’est l’une des rares usines qui ne ferment pas" sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
Les anciens premiers ministres socialistes Lionel Jospin et Laurent Fabius se trouvaient dans le public du Grand palais de Lille, ainsi que le chef du gouvernement belge Elio di Rupo, dont la présence a été très applaudie.