18 kg de cocaïne, la plus grosse saisie de l’année pour la PJ parisienne

La police judiciaire parisienne a réalisé dimanche sa "plus grosse saisie de cocaïne de l’année", lors d’une opération menée de concert avec la police judiciaire de Marseille, a-t-elle indiqué lundi lors d’une conférence de presse.

Les enquêteurs ont saisi 18 kg de cocaïne, 17 kg de résine de cannabis, cinq armes de poing, un détonateur et 400 grammes d’explosif de type TNT, ainsi que plusieurs centaines de cartouches, deux brassards de police, plusieurs véhicules dont un Porsche Cayenne et plus de 300.000 euros en liquide.

"La PJ marseillaise nous a prévenus qu’elle travaillait sur un réseau qui s’approvisionnait en Ile-de-France", a expliqué Christophe Descoms, chef de la brigade des stupéfiants de Paris. Les policiers parisiens ont alors pris en filature, à partir du centre de la France, une équipe venue "s’approvisionner" dans la nuit de mardi à mercredi.

"Malheureusement ce premier épisode échoue à cause des attentats. Il y avait trop de policiers partout. Comme ils venaient en Seine-Saint-Denis et que c’est ce jour-là qu’a eu lieu l’assaut à Saint-Denis, ils sont redescendus à vide", raconte le chef de la brigade des stupéfiants.

L’équipe réapparaît dans la nuit de samedi à dimanche. Pris en filature toute la journée, ils effectuent une première transaction à Goussainville (Val d’Oise) puis à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) où ils sont interpellés en flagrant délit.

Trois Marseillais d’une trentaine d’années ont ainsi été interpellés en possession de 2 kg de cocaïne, ainsi que trois fournisseurs présumés. Quelque 6kg de cocaïne ont été retrouvés dans un véhicule laissé à Goussainville, et les enquêteurs ont saisi dans un appartement 10 kg de cocaïne ainsi que le cannabis, l’argent, et les armes.

"On est clairement dans une logique de grand banditisme. Ils sont tous connus pour être des importateurs de stupéfiants et pour fréquenter le grand banditisme", selon Christophe Descoms, pour qui la présence de détonateurs et d’explosifs sont "assez souvent le matériel utilisé par le grand banditisme".

Au même moment à Marseille, la police, qui attendait le flagrant délit parisien, démantèle le réseau marseillais et interpelle onze personnes. "Notre objectif est de faire tomber les réseaux et de mettre les gens en prison", a souligné Christophe Descoms.

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