130 pays pour un « droit à l’eau »

Cent trente pays se sont engagés mardi au Forum mondial de l’eau à accélérer la mise en oeuvre du droit universel de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, reconnu officiellement par l’Onu en juillet 2010. Dans leur "déclaration ministérielle de Marseille", adoptée à l’unanimité les pays ont mis l’accent sur "l’accélération de la mise en oeuvre de ce droit humain". Lors du précédent Forum en 2009 à Istanbul, ce droit était encore contesté par plusieurs délégations.

"Avant on considérait que l’accès à l’eau était un enjeu pour d’autres, aujourd’hui tous déclarent qu’il y a urgence à agir, la sonnette d’alarme est tirée", a souligné le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt.

Le ministre bolivien de l’Eau et de l’Environnement, Felipe Quispe Quenta a, lui, contesté l’approbation unanime du texte de la déclaration ministérielle qui a été le fruit d’un consensus. "On a exprimé notre désaccord lors de la rédaction de la déclaration et nous n’avons pas été entendus, la Bolivie n’acompagne pas cette déclaration ministérielle", a-t-il déclaré devant des journalistes. Selon lui, d’autres ont également exprimé leur désaccord dont son collègue de l’Equateur.

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